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Projet conduit avec le parc naturel marin
du Bassin d'Arcachon

DECOUVRIR ET COMPRENDRE LE BASSIN : de la lagune à l'océan

SORTIE N°3 DIRECTION LE CAP FERRET

Objectif : Comparer des milieux

 

Le 16 mai à 10h, toute la classe s’est rendu au Cap Ferret à l’aide d’un bateau.

Nous avons analysé les différences entre la composition de la laisse de mer côté lagune et celle du côté océan.

Côté lagune, nous avons d’abord observer la vase. Nous y retrouvons le vivant tel que :

        - Des crustacés (crabes, cyclopes (Gastéropode), mollusques bivalves…)
        - Des alvins
        - Des vers de vase (chironomidae)
        - Des concombres de mer (Holothuries)...


Nous avons ensuite examiné la laisse de mer. Elle se compose de :

- Restes de végétaux terrestre (branches, pommes de pin, feuilles) et marins (algues, herbes marines comme la zostère)
        - Restes d’animaux terrestres (plumes) et marins (tel que l’os de seiche, exosquelettes de crabes et de bivalves comme l’huître...)
        - Déchets dus à l’activité humaine (plastiques)

Nous avons remarqué que cette laisse de mer était majoritairement composée de végétaux.


Côté océan, nous avons pu constater l’érosion de la plage. 
En premier lieu, nous avons aussi regardé les plantes comme :

    • Le liseron des dunes
    • L’oyat
    • L’euphorbe
    • Le panicaut
    • L’immortelle des dunes
    • L’armoise de Lloyd

Puis une nouvelle fois la laisse de mer (côté océan cette fois) :

    • Restes de végétaux terrestres et marins
    • Restes d’animaux marins
    • Déchets dus à l’activité humaine (en particulier de la pêche)

Ici, on peut remarquer que la laisse de mer est moins présente.
    
Pour conclure, la laisse de mer permet de fixer le sable en particulier grâce aux branches. Elle se compose de planctons. Ce plancton est ensuite consommé par les poissons dont se nourrit l’Homme. La laisse de mer participe donc à la chaine alimentaire. Observer sa composition permet de prendre conscience de notre impact sur l’environnement. On a remarqué que côté océan, les restes de végétaux étaient moins nombreux ; à l’inverse, la présence des plastiques était plus importante. Il faut donc faire attention à notre activité, arrêter une production de plastique trop importante, pour éviter que celui-ci ne se retrouve dans notre assiette.                                                                                                              Hadil et Jeanne